PRODUITS DE LA RUCHE | Trésor des abeilles

 

Ma très belle butineuse tu fertilise la vie !

 

Victor Hugo écrivait « L’abeille est fille de la lumière » . Elle nous enchante et nous fascine par l’image de liberté et d’activité industrieuse qu’elle exerce tout au cours de sa courte vie. Dès qu’arrive la belle saison, l’abeille vole de fleurs en fleurs pour recueillir, pollen, eau, nectar (1) et miellat (2). En butinant des éléments floraux ou végétaux, l’abeille ouvrière assure la nourriture de l’essaim. Toute son activité, tout son labeur, n’a qu’un but, la subsistance et la survie de la colonie qui est exclusivement organisée autour de la reine. C’est la reine qui maintient la cohésion sociale de la ruche. Pour ce faire, elle sécrète en permanence une phéromone (3) seulement reconnue des abeilles d’un même essaim. Chaque jour, la reine pond environ deux mille œufs qui deviendront des abeilles aux nombreuses fonctions. Pendant les trois premières semaines de leurs vies, elles resteront dans la ruche pour assurer des fonctions de ménagères, de nourrices, de magasinières, de gardiennes, d’ouvrières ventileuses. Le reste de leurs existences, elles finiront leur vie comme butineuses et ramèneront les éléments dont la colonie a besoin: nectar, miellat, pollen, propolis. Certaines larves (couvains) seront de faux bourdons qui féconderont une reine en vol, puis mourront.
Le pollen et le nectar de fleurs, ainsi que le miellat sont pendant les beaux jours ramenés à la ruche, stockés dans des alvéoles afin d’assurer la nourriture indispensable à la vie de la ruche pendant les saisons automnales et hivernales. Continuellement, la gelée royale produite par les abeilles, permet de nourrir pendant quelques jours les larves, mais surtout de nourrir la reine tout au long de sa longue vie. Avant que la reine disparaisse (essaimage), les ouvrières cirières préparent des cellules royales pour que la reine, avant de partir, y ponde des larves royales dont l’une sera la nouvelle reine.
Les abeilles recueillent au printemps de la propolis sur les bourgeons ou écorces des résineux. Elle deviendra, entre autre, la matière solide indispensable à l’aseptisation de la ruche, mais aussi, le  »ciment » de fixation des structures internes ou parfois servira à l’embaumement d’insectes prédateurs.
Dans l’écosystème, la production du miel et du pollen n’est pas la seule fonction des abeilles, leurs rôles de butineuses infatigables et déterminées permettent la fécondation de 80 % des fleurs, ce qui assure la biodiversité végétale et animale de notre planète.

(1) Nectar : Sécrétions produites par les nectaires dont sont dotés certains végétaux à la base des corolles.
(2) Miellat :Sécrétions sucrées produites par des insectes suceurs de plantes (pucerons).
(3) Phéromone : Substances chimiques émises par les animaux et certains végétaux. Elles agissent comme messagers entre les individus d’une même espèce.

ÉTHOLOGIE (1) PHYSIOLOGIE, VIE ET MŒURS DES HABITANTS DE LA RUCHE.

Apparues sur terre il y a 50 millions d’années, les abeilles ont su s’adapter à l’évolution du milieu en créant des colonies socialement organisées. Tous les membres sont solidaires et tributaires les uns des autres, formant en quelque sorte, un  »être unique ». En France métropolitaine, il existe un millier d’espèces différentes d’abeilles. Nos apiculteurs élèvent l’abeille domestique  »apis mellifera L. » parce qu’elle possède de bonnes qualités mellifères. Les abeilles sont des insectes qui vivent en colonie formant un essaim composé de 40.000 à 60.000 individus, d’une reine et de 2.000 mâles (faux bourdons).
La physionomie d’une abeille est bien reconnaissable. Son abdomen jaune et noir est garni de nombreux poils. L’abdomen se termine par un dard relié à une poche à venin qui lui tient lieu d’arme de défense. Sa tête possède cinq yeux, deux antennes et une bouche. Une abeille mesure environ un centimètre de long et pèse de 80 à 100 milligrammes (1/10 de gramme). Ses cinq yeux, trois simples et deux composés sont constitués de 6300 petits yeux complémentaires (facettes). Sa vitesse de déplacement en vol, peut atteindre 25 km/h et dans certaines situations, elle peut atteindre des vitesses bien supérieures, jusqu’à 50 km/h. Sa capacité de déplacement pour butiner les fleurs se fait grâce à ses 200 battements d’ailes par seconde. Pour s’orienter et indiquer à ses congénères des lieux de ressources florales riches en nectar et pollen, les abeilles décrivent devant la ruche des circonvolutions en formes de 8, appelées  »danse des abeilles ». Récemment, certains naturalistes ont observé que pour communiquer entre elles, les abeilles émettaient des sons de basses fréquences. Elles sont donc capables de se transmettre des informations en  »chantant » et en  »dansant ». Durant toute sa vie, la reine pond de 1500 à 2500 œufs par jour. Contrairement aux abeilles ouvrières dont la durée de vie est de 45 jours, la vie de la reine est très longue, jusqu’à cinq années. Étant incapable de se nourrir seule, elle est en permanence alimentée avec exclusivement de la gelée royale. Les œufs mesurent 1,5 mm de long. Ils sont pondus à l’intérieur d’alvéoles construites en cire par les abeilles cirières. Les larves d’ouvrières arrivent à maturité en 22 jours. Au début de leurs vies, elles sont nourries pendant deux jours avec de la gelée royale, ensuite elles finissent leurs croissances en étant nourries avec du miel et du pollen.
Les faux bourdons sont des insectes mâles, qui ont pour fonction de féconder la reine pendant le vol nuptial. Ils atteignent leurs maturités en 24 jours et meurent immédiatement après la copulation. Pendant le vol nuptial, la reine sera fécondée pour toute sa vie par plusieurs faux bourdons (une dizaine), gardant dans son oviducte 100 à 200 millions de spermatozoïdes qui lui permettront de féconder près de 200.000 œufs par an, pendant les quatre à cinq années de son existence. Mais, la production de miel, pollen, gelée royale et propolis, n’est pas la fonction principale des abeilles. En butinant les fleurs, elles assurent la fécondation et la diversité de 80 % des plantes. Une abeille, en visitant 300 fleurs/heure, qu’elle butine dans un rayon de 3 à 5 km autour de la ruche, est un auxiliaire vital pour l’agriculture. Elle est donc un élément indispensable qui participe grandement à la biodiversité végétale.

(1) Éthologie : Science du comportement des animaux dans leur milieu naturel.

LE NECTAR ET LE MIELLAT DEVIENNENT MIEL,

Le miel est le plus connu et le plus consommé des produits de la ruche. Il est fabriqué par l’abeille à partir du nectar de fleurs ou du miellat des plantes. Ces sucs sont transformés par des enzymes élaborés par des glandes hypopharyngiennes situées dans le jabot de l’abeille. Le nectar est récolté par l’abeille butineuse à l’aide de sa langue. Il est malaxé pendant le transport, enrichi de substances secrétées par les abeilles qui se l’échangent, ce qui favorise la transformation du nectar ou miellat en miel. A la ruche, elles le régurgitent après l’avoir enrichi de leurs sécrétions digestives riches en diastases. (1) Une abeille transporte à chaque voyage, presque l’égal de son poids en nectar (50 à 70 mg). Une forte colonie composée de 15.000 butineuses peut récolter 3 à 4 kg de nectar par jour. La transformation du nectar en miel s’achève au terme de la maturation, qui s’opère lorsqu’il est entreposé dans les cellules hexagonales des rayons prévus à cet effet. Pour la bonne conservation de leurs contenus, les alvéoles sont operculées par un bouchon de cire produite par les glandes cirières placées sous l’abdomen de l’abeille.
Les apiculteurs ne récoltent qu’une partie des cadres contenant du miel, le reste est laissé aux abeilles pour qu’elles puissent satisfaire à leur consommation. Il est pour l’abeille, un aliment indispensable pendant l’automne et l’hiver. Le miel représente une source énergétique vitale pour les abeilles. Si l’essaim n’a plus cette source d’énergie, il est en danger de mort. En France, chaque ruche produit de 60 à 70 kilogrammes de miel par an, mais pour permettre aux abeilles de se nourrir, l’apiculteur n’en prélève, que dix à quinze kilos.
Le miel est un concentré de sucres simples (2) à haute valeur énergétique, bien assimilable par notre organisme. Les deux sucres les plus importants du miel sont le glucose et le lévulose. La valeur énergétique ou index glycémique (3) du miel est de 300 calories pour 100 grammes, avec un index insulinique (4) faible. Il est riche de nombreux composés minéraux, d’acides aminés, de vitamines, d’enzymes et de facteurs inhibiteurs de bactéries. Il est recommandé en cas de fatigue intense, de maladies infectieuses, de convalescence, pour améliorer le rendement et la récupération du sportif. Mais aussi, en cas d’anorexie, d’affections cardiaques et ORL, d’anémies, de retards de croissance, etc.. . Ses propriétés antiseptiques et antifongiques permettent son emploi, sous contrôle médical, pour la régénération cutanée. La consommation journalière du miel se situe, selon l’âge, l’activité, l’état de fatigue, entre une à deux cuillères à soupe. Il existe une grande variété de miels aux propriétés et origines florales diverses. Chaque miel uni-floral a des propriétés particulières (voir détail dans le tableau récapitulatif, en page 18). Il y a autant de types de miels qu’il existe dans la nature de nectars de fleurs et de miellats. Les couleurs, odeurs, consistances et saveurs d’un miel dépendent de leurs origines florales. Selon les types de sucre qui les composent, ils auront une plus ou moins grande facilité à cristalliser ou à être liquides. Il convient de demander l’avis à votre conseiller en nutrition, qui sélectionnera le miel qui répondra à vos besoins gustatifs et nutritionnels. En magasin de produits naturels et diététiques, la qualité des miels est contrôlée, aussi bien sur le plan des origines que sur leurs teneurs en sucres, pesticides, métaux lourds, polluants chimiques et radioactifs,etc.. (voir paragraphe 7 en page15).

(1) Diastase : Appelée également enzyme. Elle facilite une réaction biochimique au sein du monde du vivant. Il existe des milliers de diastases.
(2) Sucre simple : Groupe de glucides aux molécules carbonées de faibles tailles, ce qui permet leur rapide absorption par l’organisme.
(3) Index glycémique : Tous les aliments sont constitués de sucres différents. L’I.G. détermine le temps d’absorption du sucre par l’organisme.
(4) Index insulinique : Il est lié à la quantité d’insuline sécrétée par le pancréas.

L’avis du conseiller en nutrition : Bien que le miel soit un excellent aliment pour la santé et la forme physique, il ne faut pas en exagérer sa consommation. Comme tous les sucres rapides à haut index glycémique, il peut modifier notre terrain acido-basique (pH métabolique trop acide susceptible de modifier des fonctions physiologiques). Bien que beaucoup plus assimilable que les sucres blancs industriels, le miel peut augmenter la glycémie (les diabétiques éviteront sa consommation). Consommé en trop grande quantité au petit déjeuner, le miel, surtout s’il est composé de miellat, peut être mal toléré dans la matinée, provoquant des lourdeurs gastriques, des aigreurs, crampes stomacales, etc.. Cela vient du fait, que l’association du pain et du miel n’est pas compatible. Notre salive est constituée, entre autre, d’une enzyme (amylase) (5) capable de transformer l’amidon du pain en sucre complexe. Dans le miel, le miellat récolté par les abeilles aux emplacements des rejets des pucerons  »élevés » par les fourmis contient de l’acide formique un puissant inhibiteur de l’amylase. L’amidon mal synthétisé et mal transformé peut modifier l’acidité stomacale et ralentir le processus digestif, provoquant contraction et reflux gastrique. Le miel est très bon pour la santé, mais il convient de bien savoir le consommer. Il est recommandé de l’utiliser pour sucrer les boissons, édulcorer les pâtisseries, etc.. Avec le miel on a la certitude de consommer un sucre naturel et sain, permettant d’éviter de manger des sucres blancs raffinés industriels ou des édulcorants de synthèse aux effets pathogènes.

 

(5) Amylase : Enzyme pancréatique et salivaire (ptyaline) facilitant la transformation de l’amidon en maltose.

LE POLLEN DES FLEURS, LE  »PAIN DES ABEILLES ».

Le pollen est la semence mâle des fleurs. Il se forme dans la partie terminale des étamines, appelée anthère. La fécondation des fleurs, génératrice de fruits et de graines, se fait grâce aux grains de pollen libérés pendant la floraison. C’est lorsque le pollen rencontre les pistils des fleurs qu’a lieu la fécondation de celles-ci, au niveau des ovaires présents dans ces pistils. On appelle pollinisation le transport du pollen nécessaire à la fécondation. Ce transport se fait grâce au vent et aux insectes, en particulier les abeilles. Les abeilles récoltent le pollen en butinant les fleurs, au niveau de la portion terminale de l’étamine. Elles récupèrent le pollen avec les deux pattes antérieures équipées de véritables  »brosses à pollen ». Le pollen s’agglomère en pelotes qui contiennent plusieurs milliers de grains enveloppés par une coque cellulosique fabriquée par l’abeille. Les pelotes ont des couleurs différentes, blanche, ocre, jaune, marron, etc., selon la nature et la couleur des fleurs visitées. Le pollen est appelé  »le pain des abeilles », car il est avec le miel l’aliment principal de la ruche, servant plus particulièrement à la nourriture des larves. La production annuelle est de 2 à 3 kg par ruche. L’apiculteur récolte le pollen en installant à l’entrée de la ruche des trappes à pollen (grille percée de trous). Lorsque l’abeille rentre à la ruche, ses pattes antérieures lourdement chargées chacune d’une pelote, s’accrochent dans les trous de la grille, les pelotes de pollen tombent dans un réceptacle installé en dessous. Il ne reste plus qu’à l’apiculteur à les récupérer.
Pour l’Homme, le pollen est un excellent complément alimentaire à usages multiples. Il apporte surtout des protéines végétales en quantité importante puisqu’il en est constitué de 25 à 30 %, sous formes d’acides aminés libres dont les huit acides aminés essentiels indispensables à notre métabolisme. Il est également très riche en glucides simples (35 à 40%), en vitamines du groupe B, en minéraux, en oligo-éléments, en enzymes et ferments divers, en rutine (vitamine P) qui augmente la résistance capillaire, en substances d’accélération de croissance (zinc) et d’antibiotiques naturels, etc.. Le pollen est un excellent stimulant, tonifiant, rééquilibrant fonctionnel et détoxiquant. Il est utilisé dans les anémies, l’anorexie, la constipation et colite, le prostatisme bénin, les états dépressifs, la fragilité cutanée et chute de cheveux. Les sportifs peuvent trouver dans le pollen une excellente source à la fois de sucre rapide et de protéine végétale très assimilable. Les conseillers en nutrition responsables de magasins diététiques sont très vigilants sur la qualité des pollens qu’ils proposent. Des analyses physico-chimiques permettent de vérifier leurs teneurs éventuelles en agents pathogènes, métaux lourds, pesticides, produits chimiques et radioactifs.

L’avis du conseiller en nutrition : En cas d’allergie respiratoire et digestive grave au pollen, il est recommandé de ne pas en consommer. Bien que le pollen n’ait aucune contre-indication, certaines personnes allergiques aux pollens respirés peuvent (sous contrôle et avis médical ou diététique) se désensibiliser. En pratique, la désensibilisation se fait graduellement en plaçant chaque jour un grain de pollen sous la langue. Il faut opérer très progressivement en augmentant de jour en jour le nombre de grain, bien les mâcher, puis les avaler.
En raison de sa haute valeur énergétique, il est plutôt recommandé de manger du pollen le matin au petit déjeuner (ce qui n’empêche pas de l’utiliser le reste de la journée). Sa consommation est variable selon l’activité, l’âge et le résultat nutritionnel que l’on souhaite obtenir. Un adulte consommera de 20 à 40 g par jour, alors qu’un enfant en consommera de 5 à 20 g. Il faut mâcher le pollen de manière à broyer les enveloppes cellulosiques des pelotes de pollens fabriquées par les abeilles, ce qui améliore leur digestion et leur absorption. Le pollen peut être mis dans un jus de fruit ou des laits animaux et/ou végétaux, yaourts, compotes, mueslis, fromages blancs, crème Budwig etc.. Le pollen est très riche en sucres rapides, sa consommation par les diabétiques non-insulinodépendants ne peut se faire que sous contrôle médical ou diététique. Cependant à des doses raisonnables les personnes qui ont un peu de sucre dans le sang peuvent en consommer en cas de fatigues intenses. Il est recommandé de consommer du pollen tous les jours en cas de constipation. Mais il est surtout conseillé dans les cas d’adénome bénin de la prostate. Ce complément alimentaire naturel peut être utilisé en cure ponctuelle, mais rien n’interdit, bien au contraire, d’en manger tous les jours tout au cours de son existence.

 

LA GELEE ROYALE  »LE LAIT DES ABEILLES »

La gelée royale est appelée par les apiculteurs « lait d’abeille » car il est l’aliment exclusif des larves pendant les deux premiers jours de leurs croissances. C’est la seule exception, car seule la reine profitera pendant toute sa vie de cette précieuse gelée royale, c’est une des raisons pour laquelle elle vivra près de cinq années, alors qu’une abeille ne vivra  »que » 45 jours. De la consistance d’une gelée, la gelée royale est une curiosité biologique, étant à la fois végétale et animale. Elle est élaborée, en faible quantité, à partir des glandes labiales, hypopharyngiennes, mandibulaires de l’abeille. La gelée royale est fabriquée par l’abeille seulement entre le cinquième et le quatorzième jour de son existence. La production est si faible qu’il est difficile à l’apiculteur de la recueillir pour la commercialiser. Pour obliger la ruche à en produire plus, l’apiculteur doit créer des conditions  »artificielles » qui accélèrent le processus de production. La méthode d’élevage artificiel consiste à rendre la ruche orpheline. La reine est temporairement retirée de la ruche. Les abeilles se mettront alors à produire une grande quantité de gelée royale afin de nourrir une reine de remplacement. Pour produire le maximum de gelée royale l’apiculteur  »greffera » dans la ruche une quarantaine de cupules artificielles dans lesquelles auront été soigneusement installées de jeunes larves. Les abeilles se mettront à produire en grande quantité de la gelée royale, qui sera, quelques jours plus tard, extraite des cupules et la reine sera rendue à la ruche. Souvent, il est dit que la meilleure des gelées royales est celle produite en France, ce n’est pas exact. En vérité c’est de son mode de production et de conservation que dépend le plus la qualité de la gelée royale permettant ainsi, d’obtenir et de préserver ses principes actifs nutritionnels d’origine. L’intérêt nutritionnel de la gelée royale réside dans sa richesse en vitamines du groupe B et en acides aminés, dont les huit essentiels. Elle est également constituée de glucides (13 %), d’hormones, d’oligo-éléments, de minéraux, d’acétylcholine, etc.. Ce qui caractérise le plus la gelée royale, c’est sa richesse en vitamine B5 (acide pantothénique), mais également en vitamine B3 (appelée vitamine PP). Ces vitamines en grande proportion dans la gelée royale sont en synergie avec de nombreux autres principes actifs naturels qui la composent. Ces éléments nutritifs naturels, montrent leurs effets bienfaiteurs sur les personnes fatiguées, malades, stressées, carencées en vitamines du groupe B et en acides aminés spécifiques. Les femmes enceintes, les enfants et adolescents, les sportifs, les étudiants et toutes les personnes qui doivent faire des efforts intellectuels et physiques intenses, les personnes angoissées et stressées, etc.. y trouveront un grand profit nutritionnel. Dans les magasins spécialisés en produits diététiques et naturels, les gelées royales subissent des tests de qualité. Les contrôles portent sur la recherche de polluants comme les pesticides, les métaux lourds et les conservateurs.

L’avis du conseiller en nutrition: Il est recommandé de faire des cures de gelée royale aux inter-saisons (printemps et automne). La consommation sera d’au moins un gramme par jour, plus spécifiquement le matin à jeun et/ou le midi avant le déjeuner. Il faut laisser fondre la gelée royale sous la langue ou la mélanger dans du miel. En cours d’année, selon les bienfaits ressentis à chaque utilisation, des cures pourront être renouvelées pendant 10 à 20 jours tous les deux mois. La gelée royale fraîche doit être conservée au réfrigérateur, sinon, elle peut être conservée à la température ambiante, si l’on prend soin de la mélanger avec du miel, dans des proportions de 8 à 10 %. Le miel d’acacia, par sa fluidité naturelle convient parfaitement à ce mélange qui maintient les propriétés diététiques de la gelée royale (les miels liquides ont de bonnes propriétés de conservation). Les diabétiques peuvent consommer de la gelée royale pure (1 gramme par jour) car elle possède très peu de glucides, de plus, la quantité consommée est si insignifiante, qu’en aucun cas, elle ne peut modifier les taux de sucre dans le sang. Par contre, au regard des bienfaits physiologiques qu’elle peut apporter, le diabétique trouvera dans ce complément alimentaire naturel des nutriments indispensables au catabolisme cellulaire, notamment des vitamines du groupe B qui font baisser la glycémie.
La gelée royale peut être associée à d’autres produits naturels notamment du ginseng, du shiitaké, du magnésium naturel, de l’acérola, ou des plantes (thym, échinacéa, etc..) La synergie des principes actifs qui composent ces produits naturels, augmente l’efficacité de la gelée royale. Les magasins conseils spécialisés proposent de la gelée royale fraîche en ampoules ou en gélules, soit seule, ou en association avec des produits naturels.

LA PROPOLIS PROTECTRICE.

Propolis vient du grec ancien, constitué du préfixe Pro = devant et du substantif Polis = cité, ce qui signifie littéralement « devant la cité ».Tout est dit, les abeilles s’en servent pour protéger l’entrée de la ruche des prédateurs en installant des chicanes qui leur en interdisent l’accès. La propolis permet de réparer et de colmater les fissures et les brèches, d’embaumer les insectes prédateurs morts dans la ruche, de fixer solidement des éléments mobiles, d’aseptiser la ruche, d’orienter la ventilation, de stabiliser et de maintenir une température et une hygrométrie (1) constantes dans la ruche, etc.. La propolis est un produit résineux et balsamique collecté au printemps par l’abeille sur les bourgeons et écorces des peupliers, marronniers, bouleaux, pins, sapins. Elle est à la fois un matériau de construction à haute résistance mécanique et un stérilisant permanent du milieu interne de la ruche soumis en permanence, en raison de sa température (32° à 33°) à des développements bactériens et fongiques (2) constants qui mettent en péril la colonie. La propolis est constituée pour moitié de résines et de baumes, dont environ 10% d’huiles essentielles. Avec un tiers de cire, la propolis est consistante. Elle possède des éthers gras, des matières organiques et minérales diverses, mais surtout des bio-flavonoïdes, (3) qui sont des molécules naturelles dont les biologistes ont constaté leurs propriétés probiotiques, anti-oxydantes, anti-microbiennes, antifongiques, bactéricides, cicatrisantes et virulicides. (4) La propolis agit sur certains virus grippaux, elle est anti-inflammatoire, protectrice des rayons X, gamma et UV. Elle est activatrice de la vitamine C naturelle, régulatrice de la paroi intestinale, stimulante du développement des os et des dents, anesthésique, anti-rhumatismale, influente sur le processus immunitaire, etc.. La propolis est vendue sous de nombreuses formes pures ou en association avec d’autres produits naturels pour répondre à des fonctions spécifiques. En magasin de diététique, selon la nécessité, votre conseiller en nutrition proposera de la propolis à mâcher, en gélules, en ampoules, sous forme alcoolisée ou huileuse, en crème, etc.. Il est important que la qualité de la propolis soit vérifiée en laboratoire, car non  »purifiée » elle peut contenir des impuretés comme des parties d’insectes, des produits toxiques de traitements chimiques des ruches ou pesticides agricoles ou industriels, des bactéries, des métaux lourds (cadmium) etc..

L’avis du conseiller en nutrition : Maintenant, nous avons connaissance qu’il existe diverses propolis contenant des principes actifs différents (quantitativement et qualitativement). Les caractéristiques biochimiques d’une propolis dépendent du lieu de récolte, mais surtout du mode d’extraction et de transformation. Pour une meilleure efficacité, il est souhaitable de consommer des mélanges de propolis de diverses origines géographiques et végétales. Cette diversité augmente les types de bio-flavonoïdes (3) disponibles (près de 50 types différents de bio-flavonoïdes dans certaines préparations). La présence de nombreux flavonoïdes en quantité et types différents, permet d’élargir le spectre d’action bactériologique, d’activation de l’immunité et bien d’autres bienfaits divers reconnus de la propolis. Parfois associée à des plantes ou des vitamines, la propolis fait preuve d’une efficacité amplifiée notamment dans les cas d’infections urinaires, de rhumes, de sinusites, d’affections diverses cutanées (pommades), d’inflammations buccales et dentaires, etc. . Selon les préparations et formulations de propolis leurs utilisations doivent être adaptées, demander l’avis de votre conseiller en nutrition. On peut être allergique à la propolis, il convient de faire un test buccal ou cutané en cas de sensibilité aux produits de la ruche.

(1) Hygrométrie : Mesure de l’humidité de l’air (présence d’eau sous forme gazeuse dans un gaz).
(2) Fongique : Qui a rapport avec des champignons microscopiques.
(3) Bio-flavonoïdes: Métabolites des plantes qui déterminent la couleur des fleurs et des fruits. Ils ont des propriétés anti-oxydantes et veinotoniques.
(4) Virulicide : Qui tue les virus.

Apiculture bio Française ou conventionnelle

CONTRÔLE QUALITE DES PRODUITS DE LA RUCHE.

Le miel, le pollen, la gelée royale et la propolis sont des produits issus de la nature. Cependant, cela n’est pas une garantie totale de qualité et d’innocuité. Aussi, des réglementations nationales sont en vigueur pour assurer aux consommateurs une meilleure garantie de qualité. Ce qui n’empêche nullement de procéder à d’autres contrôles que ceux imposés par la réglementation officielle. C’est ce que réalisent les fournisseurs des magasins de produits naturels et diététiques indépendants. Ils réalisent des contrôles complémentaires sur les produits de la ruche.
Pour le miel, subit des contrôles physico-chimiques (humidité, taux de glucose+fructose, HMF), des recherches de traces d’antibiotiques (tétracyclines, macrolides). Les tests complémentaires pour le pollen sont aussi de nature physico-chimique (métaux lourds et radionucléides). Pour la gelée royale, est mesuré le pourcentage de matière sèche et de protéines, le taux d’acide hydroxy-10 trans décénoïque (10-HDA) (1). Pour les polluants, sont recherchées également certaines traces d’antibiotiques et de levures/moisissures suspectes. Tous ces contrôles peuvent paraître rébarbatifs, mais ce sont des méthodes de contrôle indispensables pour vérifier la qualité des produits de la ruche, qui bien que naturels peuvent avoir été volontairement où involontairement modifiés ou pollués.
Pour l’apiculture conventionnelle française, le législateur a règlementé la production et la vente du miel. Depuis 1976, l’état français a harmonisé sa législation avec celle des pays membres de l’union européenne. Cette réglementation précise la source (nectar ou miellat), l’origine géographique, la teneur en HMF (2), le mode d’extraction (égoutté, centrifugé, pressé, etc..), le poids net, le nom et l’adresse du producteur, etc. . Dans le miel aucune substance ne doit être ajoutée par l’apiculteur et/ou le distributeur.
En apiculture biologique, depuis 1996, la production du miel respecte un cahier des charges homologué par le ministère de l’agriculture. Ce cahier des charges impose aux apiculteurs AB de se conformer d’une part, au cadre général de l’agriculture biologique (AB) mais d’autre part, également à de nombreuses autres contraintes, comme la déclaration du cheptel, l’origine et l’emplacement du cheptel, l’essaimage, le type d’essaim, la date de conversion, les matériaux, les traitements prophylactiques, etc. .
En ce qui concerne la capacité des abeilles à reconnaître les fleurs favorables, elles savent trier les plantes toxiques. Elles peuvent non seulement détecter les toxines présentes dans une plante, mais elles apprennent également à associer à une odeur, le goût de la toxine et les conséquences de son ingestion. Les abeilles sont donc des  »fusibles » de la nature, car si elles butinent une fleur toxique elles en meurent. A l’origine de cette découverte, une équipe de l’université de NEWCASTLE (Royaume-Uni) a démontré que cette faculté provenait de l’association de deux neurotransmetteurs que possèdent les abeilles, la dopamine et la sérotonine.

L’avis du conseiller en nutrition : Si des contrôles de qualité sont réalisés, et si la confiance en l’apiculteur s’est installée, il n’y a pas de raison à ne pas consommer de produits de la ruche autres que ceux issus de l’apiculture biologique. Les magasins de produits naturels et diététiques ont la compétence et la connaissance des produits qu’ils vous conseillent. D’autant que des contrôles complémentaires permettent de justifier de la bonne qualité des produits autres que ceux qui ne sont pas issus de l’agriculture biologique. Ceci dit, un produit AB donne une certaine garantie de qualité, voir de tranquillité au consommateur, mais à un prix supérieur à celui d’un produit issu de l’apiculture conventionnelle.

 

(1) Hydroxy-10 trans décéonique :Sa formule simplifiée est 10-HDA. Ce marqueur est un acide aminé naturellement contenu dans la gelée royale. C’est une substance anti-bactérienne. Son taux minimum doit être de 1,3 %.
(2) HMF : L’hydroxyméthylfurfural est un produit de décomposition des sucres formés dans le miel. C’est un test important de la qualité, puisqu’il permet de vérifier si il a été chauffé ou stocké trop longtemps. Le faible taux d’HMF est un gage d’authenticité. Pour les miels européens le taux d’HMF accepté par l’UE est de 40 mg/kg. Les miels d’origines tropicales doivent avoir un taux inférieur à 80 mg/kg. Un miel français de qualité devrait être inférieur à 15mg/kg.

SAUVONS L’ABEILLE SENTINELLE

Partout dans le monde, la mortalité des abeilles atteint selon les pays des taux allant de 20 à 90 %. Les deux espèces Apis mellifera et cerena assurent à elles seules la pollinisation d’une majorité des espèces végétales. Selon l’Union Nationale des Apiculteurs Français (UNAF), le nombre de ruches est passé de 1,45 million en 1996 à 1 million en 2003 soit une perte de plus de 30 % en sept ans. Entre 1995 et 2001, la production moyenne de miel s’est effondrée, passant de 75 à 30 kg par ruche. Phénomène planétaire, la disparition des abeilles est spectaculaire. On constate, du jour au lendemain que la ruche s’est vidée et l’on ne retrouve que peu ou pas de cadavres. Ce syndrome d’effondrement des colonies se caractérise par l’absence d’ouvrières, ne subsistent que la reine qui continue à pondre, quelques jeunes abeilles et de rares adultes. Le couvain (ensemble des larves et des œufs) est bien fermé. Les stocks de nourriture (miel et pollen), curieusement ne sont pas consommés par les autres abeilles, ils ne sont attaqués que très tardivement par les parasites. Les experts évoquent une maladie, des famines, un climat anormalement humide et frais, des diarrhées, une pénurie de pollen, la mort des reines, des agents bactériens (agent pathogène bactérien de la loque américaine, Paenibacillus larvae larvae) des défauts génétiques, un stress, etc. .
En outre, il est difficile de faire reconnaître aux autorités de l’état, que l’utilisation des pesticides dans l’agriculture est un danger pour les abeilles et tous les insectes en général (voire article en page 4). Les parties actives, leurs métabolites et les adjuvants de ces produits phytopharmaceutiques font courir un péril irréversible à l’Homme et à la biodiversité. Pourtant, les abeilles sentinelles de notre environnement, ne cessent de nous alerter sur les pollutions de notre biotope (1) commun.

 

(1) Biotope : Conditions de vie relativement stable et uniforme d’un milieu.

 

Les causes de disparition des essaims sont multifactorielles. La plupart des études scientifiques sur leur surmortalité porte sur l’analyse de facteurs isolés. Mais lorsqu’il est fait une relation de cause à effet entre différents facteurs isolés, on constate qu’il existe des synergies aux effets délétères et morbides. Il semble que la combinaison de tous les facteurs de vulnérabilité de l’abeille augmente ou amplifie sa sensibilité. Par exemple, une immunité affaiblie par des pesticides ou des agents infectieux se combinant à des hivers rigoureux, peuvent être la cause d’un stress provoquant une mortalité anormale des abeilles. Il est de plus en plus mis en évidence la synergie entre agents infectieux et pesticides. L’épandage excessif de produits phytopharmaceutiques par l’agriculture intensive est l’un des facteurs principal de la disparition des colonies d’abeilles. Parmi les autres causes de mortalité des essaims, il faut aussi mettre en évidence :
– Les effets des changements climatiques et environnementaux qui affaiblissent puis désorganisent les essaims. La destruction des haies et bosquets qui réduit la biodiversité florale et provoque une raréfaction des ressources alimentaires. Car avec moins de plantes à fleurs, les variétés de pollinisateurs diminuent, ce qui accentue la raréfaction des plantes.
– Une apiculture intensive et productiviste fragilise les colonies d’abeilles. Certaines méthodes d’apiculture intensive comme les transhumances constantes, l’enfumage brutal, l’usage de toxiques pour traiter les acariens, l’emploi d’antibiotiques contre les bactéries, etc. . sont des pratiques qui épuisent les reines et amenuisent leur durée de vie, provoquant la vulnérabilité des descendances larvaires aux agents pathogènes.
– Le prélèvement excessif de miel où de pollen, ainsi que leurs substitutions par du sucre industriel fragilisent grandement la ruche. Ces pratiques bien que très minoritaires aujourd’hui en apiculture, existent néanmoins.
– De nombreux produits chimiques et métaux lourds sont largement suspectés, car l’abeille est extrêmement vulnérable aux polluants chimiques inorganiques. Son génome ne lui permet pas de développer une résistance contre les toxiques.
– L’inadaptation aux prédateurs naturels, comme le Varroa, un acarien qui parasite les abeilles. Il fait partie des causes possibles ou favorisantes du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. Cet acarien est un parasite qui se nourrit du  »sang » (l’hémolymphe) des abeilles.
– D’autres insectes en provenance d’Afrique menacent aussi les abeilles européennes. Parmi ceux-ci, le petit coléoptère des ruches Aethina tumida originaire d’Afrique du sud. L’abeille africaine présente des comportements de défense contre ce prédateur alors que l’abeille européenne reste sans réactions de défense. Les larves de ce « scarabée », une sorte de vers, dévorent les réserves de pollen de la ruche. Ce coléoptère est un exemple des dangers encourus par l’importation d’abeilles originaires d’un autre continent.
– Le frelon asiatique (vespa predator) s’avère être un redoutable prédateur contre lequel les abeilles européennes n’ont pratiquement pas de stratégie de défense, contrairement à celles d’Asie. Ce coléoptère a su très bien s’acclimater en France et gagne progressivement toutes les régions.
– La nosémose est le nom de la maladie parasitaire provoquée par le champignon Nosema cerenae, un parasite de l’intestin des abeilles. Victimes de diarrhées, elles libèrent des microspores qui contaminent d’autres abeilles. Le recours à un très puissant antibiotique (fumagiline) s’est révélé un remède efficace transitoire mais aux effets secondaires inconnus. La maladie ne semble apparaître que si des facteurs connexes provoquent un stress, en particulier des bouleversements environnementaux et climatiques.
– La pollution électromagnétique ? Bien que pas suffisamment démontrée, on ne peut pas nier la sensibilité des abeilles aux champs électromagnétiques. Certaines longueurs d’ondes imperceptibles par l’homme agissent sur le système de navigation des abeilles, indispensable à la géolocalisation de la ruche ou des champs floraux. Certaines études laissent à penser que le nombre d’abeilles de retour à la ruche soit plus faible lorsque l’on les soumet à certains rayonnements du type téléphonie mobile.
– Les scientifiques ont identifié jusqu’à 70 pesticides et métabolites (1) différents dans une même ruche ainsi que des fongicides (2). En combinaison avec des insecticides neonicotinoïdes et/ou pyrethroïdes, ils peuvent avoir des effets 100 fois plus toxiques que n’importe lequel de ces produits utilisé unitairement. Ils induisent ce que l’on appelle, le problème de reine (malformation et stérilisation).
La disparition des abeilles peut provoquer des bouleversements sociaux et économiques importants. Cette vision quelque peu apocalyptique pourrait devenir une réalité si nous n’y prenions pas garde et ne réagissions pas rapidement. Ce phénomène mondial, mobilise tous les pays soucieux de la dégradation de leur environnement et du maintien de leurs écosystèmes. Les conséquences écologiques et alimentaires pourraient devenir très graves si les insectes et certains animaux (chauves-souris) pollinisateurs disparaissaient. Cela provoquerait un désastre écologique qui menacerait toutes les agricultures et une grande partie des ressources alimentaires de la planète. Sans compter que la biodiversité végétale dans son ensemble en serait grandement affectée. Le dépérissement et la mortalité des colonies d’abeilles trouvent leurs origines dans la pratique d’une agriculture intensive non respectueuse de l’environnement auxquels s’ajoutent les effets des modes de vie de la société industrielle, des comportements individuels et collectifs, peu soucieux des grands équilibres écologiques.
Agissons avec bon sens, en protégeant la biodiversité, dont les abeilles, nous nous protègerons et nous laisserons une terre en bon état de vie à nos descendants. Qui a dit la phrase prémonitoire  »le jour où les abeilles disparaîtront, l’humanité subira le même sort » ?

 

(1) Métabolites : Substances qui résultent de la transformation d’une matière organique.
(2) Fongicides : Tueurs de champignons où de moisissures.

Copyright Auteurs : Jacques et Patrice MAIROT